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Comprendre sa maladie – La première consultation

Définition

L’arthrose de hanche ou coxarthrose : usure du cartilage recouvrant le cotyle et la tête fémorale.

L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale : mort cellulaire d’une partie de la tête responsable d’une perte sphéricité de la tête pouvant aller jusqu’à l’arthrose de hanche.

Autres maladies inflammatoires : Polyarthrite rhumatoïde, Spondylarthrite ankylosante …etc

Les symptômes de l’arthrose de hanche: douleur et raideur

La douleur est habituellement localisée à l’aine et à la partie externe de la hanche. Elle peut irradier dans la cuisse jusqu’au genou. Parfois la localisation est plus inhabituelle: postérieure dans la fesse ou uniquement au genou.

Les douleurs surviennent à la marche. Votre périmètre de marche diminue progressivement. Vous boitez. L’utilisation d’une canne peut s’avérer nécessaire. Vous ressentez également la douleur au passage d’une position assise prolongée à la position debout. La douleur peut également ressurgir la nuit et vous empécher de dormir.

La raideur est le deuxième symptôme.Mettre ses chaussures, ses chaussettes, ses bas, se laver les pieds, se couper les ongles d’orteils, tous ces gestes du quotidien deviennent une corvée difficile voir impossible à réaliser,

Monter ou descendre des escaliers, entrer ou sortir d’une voiture nécessitent des efforts de plus en plus important.

On se limite dans ses activités sportives (randonnée, gym,aquagym), de loisir (jardinage, bricolage) et sociales (sortie, cinéma, théatre, voyage). Parfois un aménagement voir un arrêt de travail est nécessaire.

La symptomatologie va évoluer lentement sur plusieurs années. La simple gène va devenir un véritable handcap au quotidien. Parfois l’évolution est plus rapide en moins de 6 mois (coxarthrose rapidement destructrice). Elle peut également survenir par crise douloureuse de quelques jours puis s’estomper pendant un intervalle libre plus ou moins long. Il existe bien d’autres profils évolutifs.

Le traitement médical et fonctionnel

Lutte contre la douleur: Antalgiques, Anti-inflammatoire…

Une infiltration réalisée par un rhumatologue peut être envisagée dans certains cas (coxarthrose débutante du sujet jeune, composante inflammatoire)

Lutte contre l’enraidissement : Kinésithérapie

Lutte contre les conséquences sur le dos, les tendonsles pieds: Ostéopathie, Semelles orthopédiques

Votre médecin traitant et/ou votre rhumatologue seront les mieux à même pour vous conseiller.

Lorsque la douleur et/ou l’enraidissement ont un retentissement significatif sur votre quotidien, le traitement chirurgical est indiqué.

Le traitement chirurgical en dehors de la prothèse de hanche

Les butés de hanche: Augmentation de la couverture de la tête fémorale par la mise en place d’une entretoise en os prélevée au dépend de votre bassin (greffe osseuse). En cas de hanche malformée sans signe d’arthrose.

Les ostéotomies: Réorientation des surfaces articulaires après section osseuse. Certains chirurgiens pratiquent ce qu’on appelle des ostéotomies péri acétabulaires (anatomie de la hanche) avec des résultats encourageants.

Les autres ostéotomies ont été pour la plupart abandonnées car les conséquences sur l’anatomie de la hanche rendent difficile la mise en place d’une prothèse ce qui impacte sur le résultat final.

L’arthroscopie de la hanche : Réservée au pathologie dite du bourrelet (collerette fibrocartilagineuse qui entoure le cotyle et entre en conflit avec le col fémoral et le cotyle).

La prothèse totale de hanche reste encore le traitement qui donne les meilleurs résultats en terme d’antalgie et de fonction.

La première consultation

Etablir un diagnostic

La consultation avec le chirurgien orthopédiste va permettre d’établir  le diagnostic d’atteinte arthrosique de la hanche par l’écoute de vos symptômes, l’examen clinique et l’analyse de vos radiographies.

Elle va également éliminer d’autres causes de douleurs autour de la hanche (cruralgie, tendinites…etc).

En cas de doute, d’autres examens peuvent être prescrits.

Conseil: Munissez-vous de vos radiographies (hanches, genoux, rachis, pieds) ou autres examens complémentaires (IRM, Scanner, Scintigraphie, Bilan biologique…). Tout ne sera pas forcément utile mais « il vaut mieux en apporter trop que pas assez ».

Evaluer la douleur et le handicap fonctionnel

L’évaluation et l’analyse de votre souffrance, de son retentissement sur votre équilibre de vie vont permettre de poser l’indication de prothèse.

Instaurer une relation de confiance mutuelle

Le chirurgien fait votre connaissance mais vous faites également sa connaissance. C’est le moment où la relation de confiance s’instaure ou pas. Cette confiance mutuelle est indispensable pour vous prodiguer les soins et obtenir une guérison.

Délivrer une information claire

Si l’indication chirurgicale est posée, le chirurgien vous expliquera les modalités de l’intervention, l’évolution prévisible et les risques inhérents.

C’est le moment de poser toutes les questions en rapport avec votre maladie et les traitements proposés.

Conseil: faire une liste écrite de vos questions évite les oublis.

Cela fait en général beaucoup d’information. Nos secrétaires Karine et Marie pourront également répondre à vos interrogations. Ce site vous permet également de vous rafraîchir la mémoire.